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Hubert Troli

Pris de court


La lutte semblait trouver son issu

Le peuple s’apprêtait à crier victoire

Le pouvoir s’inclinait déchu

À la fête, à la gloire allait être le soir


Mais à néant fut aussitôt réduit l’espoir

Un soubresaut, de l’autorité un résidu

Sans arguments, travaillés par les déboires

Censure imposée par ceux du dessus


Le puissant regagne le trône

Concède des miettes à sa proie

Fait planer le leurre de l’aumône

Pour mieux le priver de ses droits


Mais les travailleurs en devenir

Gardent bien des prédécesseurs

De 68 à 2012 l’histoire en souvenir

Le temps n’est point aux pleurs


La conscience mène au front commun

Pour que face aux bassesses de l’administration

N’ait à se soumettre aucun

Que nul ne s’en remet à la résignation


Alors dans la rue nous pourrons voir

Les étudiants se soulever par milliers

Pour leur dû, en masse se mouvoir

À la grève tous s’en aller

Encore et encore

Que s’incline déchu le pouvoir

Que jeunesse puisse crier victoire

Qu’enfin le soir soit à la fête et à la gloire


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