Le OUI reprend vie à l’UQAM
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Membres du CoSUQAM

Le 30 octobre dernier, trente ans après le référendum de 1995, nous avons voulu poser une question simple, mais essentielle : Souhaitez-vous que le Québec devienne un pays ? Et, une fois encore, la communauté uqamienne a répondu présente.
Près de six cents personnes ont pris le temps de voter — soit environ 1,7 % de la population étudiante. 588 voix déposées dans une urne métallique, avec soin, avec curiosité, avec conviction. 480 d’entre elles ont dit OUI. 95 ont dit NON. 13 ont choisi de s’abstenir. Ce résultat, c’est bien plus qu’un sondage. C’est le signe clair d’un intérêt renouvelé, d’un attachement profond à la question nationale et au droit de rêver notre avenir collectivement. Il témoigne d’une fierté tranquille, d’un désir d’agir, d’un sentiment partagé que le Québec mérite d’exister à la hauteur de lui-même.
Pour nous, ces résultats ne sont pas une simple victoire symbolique, mais un rappel de ce que nous portons : une volonté d’émancipation, une envie de bâtir ensemble, un sentiment de responsabilité envers notre avenir commun. Le OUI grandit, mais surtout, il s’enracine. Il rassemble des voix, des parcours, des convictions qui se rencontrent dans une même idée : celle d’un Québec libre, juste et solidaire. Nous ne sommes pas nostalgiques du passé. Nous sommes de notre temps, ancrés dans les réalités d’aujourd’hui, conscients des défis qui nous entourent. Nous croyons que l’indépendance du Québec est un projet d’avenir, un espace vivant de démocratie, d’inclusion et de dignité. Et c’est à nous de la porter, de la faire grandir et de l’incarner avec courage.
Ce référendum fictif n’était qu’un symbole, mais il a rallumé quelque chose. En une seule journée, quinze nouvelles personnes ont choisi de se joindre à nous. Nous sommes désormais quatre-vingt-cinq, animés par la même conviction : que la souveraineté n’est pas une idée du passé, mais une promesse d’avenir.
Merci à toutes celles et ceux qui ont pris part à cet exercice démocratique. Merci d’avoir prouvé, encore une fois, que l’engagement peut être un geste d’espérance. Et surtout, merci d’avoir rappelé qu’à l’UQAM, l’idée d’un pays continue de vivre, de vibrer, de grandir.






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